Vous l’utilisez certainement chaque jour pour vos recherches Internet. Mais avez-vous une idée de la façon dont le moteur de recherche de Google fonctionne ? Si la réponse est non, cet article va vous aider à mieux comprendre cet outil devenu indispensable !

1998. Sergueï Brin et Larry Page lancent Google, un moteur de recherche d’un nouveau genre. 22 ans plus tard, le projet d’étudiants initié dans un garage est devenu leader incontesté de son secteur et valorisé des centaines de milliards de dollars.

En tant que N°1 mondial (et de très loin) dans son domaine, Google est essentiel au business de millions d’entreprises. Ces sociétés se livrent ainsi une bataille acharnée pour apparaître dans les premiers résultats du moteur sur certains termes (on appelle cela « référencement » ou SEO en anglais).

A tel point que certains services (à l’image de boosterlink.fr) sont apparus ces dernières années pour les aider à amadouer les algorithmes de Google afin d’atteindre cet objectif.

Mais comment ? Pour le savoir, il faut comprendre le mode de fonctionnement du célèbre moteur de recherche.

Google, mode d’emploi

Pour le commun des mortels, Google c’est facile : il suffit de taper l’objet de sa recherche dans la case appropriée, cliquer sur « Entrée » et boum ! En une fraction de seconde, des milliers de résultats apparaissent comme par magie.

Mais pour que cette magie existe, il y a beaucoup de travail et de science en arrière-plan.

La recherche Google se compose de trois parties distinctes : son crawler, son indexeur et son processeur de requêtes.

Quant à son fonctionnement, on peut décrire la recherche comme ayant trois fonctions principales : le crawling et l’indexation, les algorithmes et la fourniture de réponses, et enfin la lutte contre les spams.

Exploration et indexation

Avant que Google puisse commencer à travailler et à traiter des requêtes, il doit évidemment aller piocher ses réponses quelque part.

Pour connaître le web, Google doit donc d’abord le parcourir dans tous les sens possibles, constamment. Pour se faire, ses crawlers (des programmes informatiques) naviguent sur le web en passant de page en page via les liens qu’elles contiennent.

crawlers-google

Voilà une bonne illustration imagée des crawlers de Google : des petites bestioles qui rampent à la recherche de pages à se mettre sous la dent !

Les liens sont donc ce qui relie les quelques 130 000 milliards de pages indexées par Google entre elles (chiffre datant de 2016).

Grâce aux liens, Google est en mesure d’obtenir des fragments de chaque page pour les trier en fonction de leur contenu. Afin de garder une trace de tout cela, il conserve toutes ces pages dans son index.

Cet index dépasse désormais l’espace phénoménal de 100 millions de gigaoctets !

Algorithmes et fourniture de réponses

Les attentes des utilisateurs sont élevées. Chaque fois qu’ils utilisent la fonction de recherche, ils veulent trouver des réponses pertinentes et pas seulement une liste de sites web. Les gens veulent une réponse, et ils la veulent rapidement.

Pour la leur apporter, Google fonctionne sur un vaste réseau distribué composé de nombreux ordinateurs qui lui permet d’effectuer un traitement parallèle rapide.

Cela permet au moteur d’effectuer de nombreux calculs simultanément afin de traiter rapidement les données. Une méthode utile, surtout quand on doit répondre à plus de 7 milliards de requêtes chaque jour !

Lorsqu’un utilisateur saisit une requête dans son champ de recherche, les algorithmes de Google l’analyse rapidement à la recherche d’indices pour mieux comprendre ce que l’utilisateur veut dire.

Comme les autres moteurs de recherche, Google dispose d’une vaste base de données de mots-clés et d’endroits où ces mots peuvent être trouvés. La différence entre Google et les autres moteurs de recherche est sa façon de classer les résultats, qui détermine l’ordre dans lequel il affiche ses résultats de recherche.

Pour ce faire, Google utilise son algorithme PageRank, une marque déposée, qui attribue à chaque page web une note de pertinence. Il mesure l’importance d’une page en se basant sur les liens entrants (c’est à dire les liens provenant d’autres pages et qui redirigent vers la page en question).

Pour faire simple, chaque lien vers une page d’un site en provenance d’un autre site est compté comme un vote, et il s’ajoute au PageRank du site.

Ainsi, lorsque ses algorithmes obtiennent des indices sur la requête de l’utilisateur, Google extrait les informations appropriées de son index avant de les classer sur plusieurs centaines de facteurs, dont le PageRank. Une fois ces facteurs définis, Google affiche les résultats auxquels les utilisateurs sont le plus susceptibles de s’attendre.

Le plus fou ? Il parvient à faire tout cela en seulement 1/8e de seconde !

Voilà pourquoi, comme je l’évoquais en introduction avec l’exemple du service Boosterlink, le nombre et la qualité des liens qui redirigent vers un site sont cruciaux. Ils déterminent en partie :

  • la popularité de ce site aux yeux de Google,
  • le fait qu’il apparaîtra dans les premiers résultats du moteur sur certains mots-clés,
  • qu’il sera donc plus visité que ses concurrents moins bien positionnés
  • et qu’il fera potentiellement plus d’affaires qu’eux !

Google met constamment à jour ses algorithmes pour répondre aux tendances et à la demande actuelles, et ce, dans le seul but de rendre la recherche capable de donner la réponse la plus pertinente, rapidement et efficacement.

Si certaines mises à jour sont mineures, d’autres peuvent être très importantes car elles peuvent vraiment modifier l’affichage de la page de résultats de recherche.

Lutte contre les spams

Au fur et à mesure que le web se développe, il continue d’apporter de nouveaux contenus et de nouvelles informations que Google peut explorer et indexer.

Le hic, c’est que toutes les pages n’ont pas la même qualité ni le même intérêt… Naturellement, Google ne veut pas remplir sa base de données avec des éléments de mauvaise qualité ou inutiles pour ses utilisateurs.

Ainsi, le géant du web lutte constamment contre le spam pour que ses résultats de recherche restent pertinents. Bien que la plupart du processus de suppression du spam se fasse automatiquement, Google examine également d’autres documents douteux manuellement. S’il trouve un document qu’il considère comme un spam, il peut en informer les propriétaires du site afin qu’ils puissent y remédier.

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Des millions de sites web ont été marqués comme spam par Google, et leur nombre ne cesse d’augmenter.

La lutte contre le spam n’est pas seulement l’affaire de Google. Toutes les entreprises présentes sur le web s’efforcent d’éliminer cette cyberpollution qui occupe un espace inutile.

Voilà, vous en savez maintenant un peu plus sur la façon dont Google fonctionne. Bien entendu, il ne s’agit ici que des principes de base; en réalité, tout cela est beaucoup plus complexe. Mais cela donne déjà un aperçu de ce qui se passe en coulisse du plus populaire des moteurs de recherche !

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