Connaissez-vous la légende de Guillaume Tell ?
Généralement, on retient de lui qu’il était un archer virtuose mais aussi, bien entendu, ce fameux épisode où il aurait fendu une pomme posée sur une tête à l’aide de son arbalète, sans plus de détails.
Pourtant, son histoire est celle d’un héros médiéval courageux ayant libéré son peuple du joug d’un tyran.
Je vous propose de la découvrir dans les lignes qui suivent !
Le saviez-vous ?
Une arbalète peut être considérée comme un arc horizontal monté sur une crosse et utilisé pour tirer des flèches. On pense que les premières arbalètes ont probablement été inventées dans l’un des états de la Chine primitive ou dans les régions voisines d’Asie centrale, aux alentours de 400 avant J.-C. L’arme s’est ensuite progressivement répandue dans le reste du monde grâce à sa facilité d’utilisation et sa haute précision, très utile dans les conflits guerriers d’antan.
De nos jours, l’arbalète est utilisée pour la chasse ou en tant que sport et loisir. la marque Hattila, par exemple, commercialise de nombreux modèles adaptés à différents usages et morphologies. Les débutants (enfants ou adultes) pourront se familiariser au tir avec une petite arbalète, légère et peu puissante, tandis que les archers confirmés opteront pour un modèle alliant puissance et haute précision.
L’arbalète en tant que loisir gagne de plus en plus en popularité et rassemble une communauté d’amateurs grandissante. Si vous vous laissez tenter par ce hobby original, attention néanmoins de prendre toutes les précautions nécessaires : aussi fun que soit l’arbalète, elle n’en reste pas moins une arme !
Guillaume Tell, l’indomptable
Guillaume Tell est un héros légendaire Suisse qui aurait vécu entre la fin du 13ème siècle et le début du 14ème.
« Aurait vécu », car il est fort probable qu’il ne s’agisse que d’un mythe inspiré d’autres plus anciens.
D’après le Livre blanc de Sarnen datant de 1474, « le Tall » (ou « le Thäll », le nom qu’on prête alors à Guillaume Tell) est un homme honnête et insoumis.
Il avait fait serment de résister aux seigneurs locaux (les baillis) qui, sous couvert de l’autorité de l’empereur Albert Ier de Habsbourg, abusaient de leur pouvoir en se rendant coupables de vols et en harcelant les femmes.
Excellent archer, Guillaume Tell vivait dans les montagnes en compagnie de son jeune fils qu’il aimait par dessus tout.
Non loin de sa maison se trouvait un village ou le cruel bailli Hermann Gessler faisait régner la terreur.
Gessler tyrannisait les gens du village en leur faisant payer des impôts élevés et en punissant tous ceux qui remettaient en question ses méthodes. Il haïssait Guillaume Tell, la seule personne du village qui n’avait pas peur de lui et refusait de se soumettre à son autorité.
Une fois par semaine, Guillaume se rendait au marché pour acheter de la nourriture. Lors d’une de ces visites, il vit quelque chose de très étrange.
Un poteau surmonté d’un chapeau était planté au milieu de la place du marché. Plus étrange encore, les villageois se prosternaient devant lui.
Guillaume Tell demanda alors pourquoi les gens agissaient ainsi. On lui répondit que le bailli avait ordonné que ses sujets fassent révérence à ce poteau comme s’il s’agissait de lui-même sous peine d’être sévèrement puni.
Vous l’aurez deviné, le valeureux arbalétrier refusa d’obéir à l’ordre. Il passa le poteau sans s’agenouiller, la tête haute, accompagné de son fils.
La nouvelle de sa désobéissance arriva rapidement aux oreilles de Gessler. Furieux, celui-ci ordonna à ses hommes d’arrêter Guillaume Tell avec la ferme intention de lui faire payer cet affront.
Arrivé devant le seigneur, Guillaume soutint son regard sans crainte. Devant tant d’insolence, le bailli Gessler réfléchit et imagina une sentence plus cruelle que la prison.
Il lui proposa alors un marché : « tu peux être libre à une condition », lui dit-il. « Si tu parviens à couper une pomme en deux à une distance de deux cents pas, je te laisserai libre » !
Confiant en son talent dans le maniement de l’arbalète, Guillaume Tell se préparait à accepter l’offre. C’est alors que Gessler ajouta une condition : « cette pomme sera placée sur la tête de ton fils !« .
« Le Tall » était désemparé. Aussi doué qu’il était, il craignait que la peur de tuer son fils ne perturbe son habileté. C’était évidemment ce que le bailli espérait, ce qui lui permettrait de se débarrasser d’un seul coup de Tell et de son fils
Devant ce choix impossible, le petit garçon encouragea son père. « Tu peux le faire, père. N’aie pas peur. Je crois en toi », dit-il.
La confiance de son fils donna à Guillaume Tell le courage nécessaire pour accepter l’offre du bailli. Le garçon fut amené jusqu’à un arbre et une pomme fut placée sur sa tête. Guillaume Tell se tenait à deux cents pas de là avec son arbalète en main.
Son fils, immobile, attendait désormais que son père ne se lance. Après avoir rassemblé ses esprits, Guillaume tira sa flèche qui vola rapidement jusqu’à fendre la pomme en deux !
En assistant à cette prouesse, la foule était en liesse.
Guillaume courra vers son fils et, alors qu’il s’agenouillait près de son fils, une deuxième flèche tombe de son carquois.
Cela n’échappa pas à Gessler qui vociféra : « Guillaume, pourquoi as-tu deux flèches ? » Ce à quoi l’intéressé répondit avec assurance : « si j’avais tué mon fils avec la première, j’aurais envoyé l’autre directement dans ton cœur ! ».
Guillaume Tell rentra alors chez lui avec son fils, libre. Peu de temps après, la légende raconte qu’il tua le vil bailli Hermann Gessler d’une flèche en plein cœur et libéra son peuple.
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