Régulièrement, des inventeurs font appel à leur matière grise pour révolutionner un domaine bien établi du quotidien.

Dans le cas de la cigarette électronique, on attribue son invention à un pharmacien chinois aux alentours de 2003 (bien que d’autres tentatives non-abouties aient vues le jour précédemment). Lui-même fumeur, il aurait imaginé ce dispositif pour atténuer les méfaits de la cigarette traditionnelle sur la santé.

Depuis, la e-cigarette a fait du chemin. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises se sont lancées dans ce marché juteux au vu du nombre de personnes cherchant à se détacher en douceur de leur addiction au tabac.

Il existe maintenant une foule de modèles, comme on peut le constater avec les cigarettes électroniques de CigaretteElec par exemple. Cependant, toutes partagent le même principe de fonctionnement.

Mais justement, comment fonctionne le pendant électronique de la cigarette ? C’est ce que nous allons découvrir dans les lignes qui suivent !

Anatomie d’une cigarette électronique

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Une cigarette électronique type « mod » trouvée sur cigaretteelec.fr.

La batterie

La batterie d’une e-cigarette fournit l’électricité qui alimente l’ensemble du dispositif. Presque toutes les e-cigarettes utilisent des batteries au lithium-ion ou au lithium-polymère, car elles peuvent contenir beaucoup d’énergie dans un petit espace.

Les cigarettes électroniques consomment beaucoup plus de courant que la plupart des appareils électroniques portables. Cette particularité explique pourquoi elles ont besoin de batteries performantes.

Les plus petits modèles (celles qui ressemblent à des cigarettes traditionnelles) embarquent une batterie intégrée. Cela signifie que lorsque la batterie est usée (généralement après environ 300 cycles de charge), vous devez jeter l’appareil et le remplacer.

Les appareils plus imposants, appelés « mods », peuvent embarquer des batteries intégrées ou amovibles. Cependant, celles-ci sont plus imposantes et peuvent donc stocker beaucoup plus d’énergie ce qui permet de prolonger la durée de vie de l’appareil.

Le réservoir

Toutes les e-cigarettes ont une sorte de réservoir pour stocker le liquide (qu’on appelle communément e-liquide) et l’envoyer à la mèche.

Les réservoirs d’e-liquide sont en fait assez compliqués.

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Le grand problème pour le concepteur est de fabriquer un réservoir qui laisse entrer l’air sans laisser fuir le liquide. Le moyen le plus simple pour cela est que la résistance soit placée au-dessus du réservoir avec les mèches qui pendent dans le liquide.

C’est ce que l’on voit souvent dans les petits réservoirs « clearomiseurs » utilisés sur les appareils de type stylo, mais certains réservoirs plus grands l’utilisent également.

D’autres réservoirs ont la résistance placée au fond du réservoir et entourée d’une cheminée menant à l’embout buccal. La mèche sort par de petits trous dans la cheminée, et les trous d’aération se trouvent à la base du réservoir.

Tant qu’il y a suffisamment de liquide dans le réservoir pour couvrir les trous de la mèche, un vide partiel à l’intérieur empêche toute fuite par les trous d’air.

L’atomiseur

La vapeur est en fait produite par une bobine de fil ou de bande métallique, enroulée autour d’une mèche.

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À bien des égards, il s’agit de la partie la plus simple de l’appareil : la mèche transporte le liquide vers la résistance qui, chauffée par la batterie, le vaporise.

Certains atomiseurs sont « reconstructibles » – vous devez fabriquer votre propre bobine et mèche. D’autres utilisent des unités jetables qu’il suffit de dévisser et de remplacer régulièrement.

Et en pratique, comment ça marche ?

Une e-cigarette entièrement configurée comporte une batterie chargée, un réservoir rempli de jus et une résistance.

Lorsque vous appuyez sur le bouton (ou tirez une bouffée, pour les modèles les moins chers), la batterie commence à alimenter la résistance. Ce dernier étant constitué d’un métal fin, il se réchauffe rapidement, de même que le liquide en contact avec lui.

Presque instantanément, la résistance est entourée est entouré d’un nuage de vapeur. Lorsque le fumeur tire une bouffée, l’air est aspiré par les trous d’aération et passe au-dessus de la résistance.

La vapeur est ainsi aspirée vers l’embout buccal, ce qui permet à une plus grande quantité de liquide de s’évaporer. La résistance continuera de créer de la vapeur jusqu’à ce que le flux d’air s’arrête ou qu’il dépasse la capacité de la mèche à l’alimenter en liquide.

Que vous soyez un aficionado de la cigarette électronique ou non, connaissiez-vous les principes du fonctionnement de cet appareil ? 

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