Le dictionnaire Larousse définit la science ainsi:
Ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d’objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales.
Reste encore à connaître la portée des dites méthodes expérimentales…
Et parfois, les expériences menées par les chercheurs ne manquent vraiment pas d’originalité ! A voir les procédés de tests utilisés, on peut se demander la réelle utilité ou finalité des ces recherches.
En voici une compilation qui va vous étonner 😉
Des pigeons amateurs d’art
On commence cette série de faits insolites avec des pigeons. En 2010, un chercheur a entrainé certains de ces volatiles à déterminer si des peintures réalisées par des enfants étaient « bonnes » ou « mauvaises ».
Lorsque les pigeons choisissaient une peinture jugée comme étant de qualité par le chercheur, ils étaient récompensés. Au fur et à mesure ils étaient capables de distinguer les peintures les plus réussies en jugeant à partir des formes, des motifs et des couleurs utilisées dans celles-ci.
L’expérience à conclu qu’en dépit de la différence de structure entre le cerveau d’un humain et celui d’un pigeon, les signaux utilisés pour qualifier une œuvre comme étant réussie étaient les mêmes.
La mémoire du mouton
Vous pourriez distinguer un mouton d’un autre ? Sans doute pas (et moi non plus si ça peut vous rassurer). Mais eux le peuvent entre eux !
Une étude menée en 2001 au Babraham Institute (Royaume-Uni) que ces sympathiques bovidés pouvaient reconnaître un de leur semblable parmi 50 autres de leurs congénères. Le taux de réussite s’élevait à 80% et les moutons gardait ce souvenir durant au moins 2 ans !
Là encore, l’idée était de comparer les capacités cognitives d’un animal avec celles d’un humain. L’expérience a conclu que les moutons possédaient bien une zone dédiée à la reconnaissance des visages dans leurs cerveaux.
Des rats mélomanes et cocaïnés
Attention, celle qui va suivre n’est pas banale (rien qu’au titre ci-dessus on aurait pu s’en douter) 🙂
En 2011, des chercheurs de l’Albany Medical College (New York, USA) on fait écouter des musiques de Beethoven et du jazzman Miles Davis.
Ce qu’ils en ont conclu ? Que les rats préféraient le silence à la musique, mais qu’à défaut ils appréciaient davantage Beethoven que Miles Davis. Mais comme leur étude n’était pas assez stupide à leur goût, ils ont eu la riche idée d’injecter de la cocaïne aux pauvres bêtes.
A ce stade, la tendance s’est inversée et les rats ont marqué leur préférence pour Miles Davis. Un résultat qui a perduré après la dissipation de la substance dans l’organisme des rongeurs.
La morsure de l’araignée
L’histoire se passe dans les années 30. A cette époque, on en savait très peu sur les araignées et les effets de leur venin.
Mais en ce temps, les scientifiques étaient plus hardis (plus fous ?) qu’aujourd’hui. C’était le cas du Dr. Allan Walker Blair, professeur assistant en pathologie et bactériologie à l’Université d’Alabama.
Blair s’est en effet fait mordre volontairement par une Veuve Noire, une araignée extrêmement vénéneuse, afin de se documenter sur les effets d’une telle morsure. Il n’a pas été déçu, découvrant à ses dépend que la douleur provoquée était épouvantable.
Il mourut 10 ans plus tard, probablement des suites de cette folle expérience.
Acarien que d’y penser…
En parlant de folles expériences menées sur soi-même, celle du vétérinaire Robert Lopez mérite d’être citée dans cette liste.
Dans les années 90, l’homme a placé des acariens vivant habituellement dans des oreilles d’animaux… dans ses propres oreilles. Il voulait savoir si ces acariens étaient transmissibles à l’homme et, pour s’en assurer, a répété l’expérience à deux reprises.
Réponse: oui, ces affreuses bestioles microscopiques sont transmissibles à l’homme (beurk !).
Son acte de bravoure lui a même valu une publication dans une prestigieuse revue vétérinaire américaine. Bref, la consécration.
Le pipi de la peur
En 1976, un groupe de chercheurs a conduit une étude visant à savoir si la vitesse et le flux urinaire des hommes était influencé par les gens se tenant près d’eux pendant leur petite commission.
Pour le vérifier, ils ont placé un observateur muni d’un périscope dans des toilettes publiques pendant de longues périodes. Le verdict de ce dernier a été sans appel: oui, il y a bien un lieu de cause à effet. Plus un homme se rapproche d’un autre déjà installé à son urinoir et plus celui-ci mettra de temps pour commencer à uriner. Il a aussi été noté que les quantités d’urine étaient moindres dans ce cas là.
Gênés de faire pipi en public, les hommes ? Sans doute, et ça peut se comprendre: les urinoirs publics sont sans doute l’un des endroits les moins intimes jamais créés par l’homme !
Le bâillement de la tortue
Vous l’avez certainement déjà remarqué, le bâillement est contagieux chez l’être humain (pourquoi ? La réponse ici !)
En 2011, le Dr. Anna Wilkinson de l’Université de Lincoln au Royaume-Uni a entraîné une tortue à pattes rouges à bâiller sur commande. Le but était d’en savoir plus sur la cognition sociale des tortues terrestres.
L’expérience a duré 6 mois, mais Wilkinson et son équipe n’ont pas pu observer de bâillements contagieux lorsque la tortue étaient en compagnie d’autres membres de son espèce.
Le jeu du pendu
Au début des années 1900, le scientifique roumain Nicolae Minovici s’est pendu 12 fois durant 25 secondes (un assistant se trouvait cependant à proximité).
Il a survécu et a pu constater par lui même un grand nombre des symptômes de la pendaison comme des problèmes de vision ou des bourdonnements dans les oreilles.
370 jours dans un lit !
En 1986, onze hommes russes ont passé 370 jours couchés dans un lit.
L’expérience visait à savoir ce qui arrive à une personne au cours d’un long voyage en apesanteur, notamment les effets sur sa masse osseuse. Cette longue période alitée était censée simuler un état d’apesanteur.
Menée par l’ancien cosmonaute Boris Morukov, l’étude a été éprouvante pour ses participants. Ils ont du faire face à l’ennui, au manque de leurs proches (certains mariages n’ont pas survécu à l’expérience) et ont du réapprendre à s’asseoir et marcher durant 2 mois après l’expérience.
Des hamsters sous Viagra
Auriez-vous l’idée de donner du Viagra à des hamsters ? Eh bien des chercheurs de l’université Nationale de Quilmes (Buenos Aires, Argentine), eux, l’ont eu en 2007.
Pour commencer, ils ont modifié le cycle naturel jour/nuit des rongeurs (les hamsters sont des animaux nocturnes). Pour cela, les scientifiques les ont soumis à un rythme de 14 heures de jour suivi de 10 heures d’obscurité.
Ils ont alors constaté que les hamsters récupéraient 50% plus rapidement lorsqu’on leur avait injecté une petite dose de Viagra.
Conclusion: le Viagra pourrait aider les humains à supporter le décalage horaire.
Notre tour d’horizon des expériences scientifiques insolites s’achève ici. Laquelle vous a le plus étonné ?
Découvrez aussi la terrifiante expérience de Stanford !
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