Les jeux de hasard ont presque toujours existé.

Si aujourd’hui les casinos représentent un business très rentable (il n’y a qu’à voir le nombre de sites comparant les casinos en ligne, comme sur ce site par exemple), quelle est leur véritable origine ?

Justement, l’origine exacte des jeux de hasard est inconnue. On estime cependant que les Chinois le pratiquaient déjà en 2300 avant Jésus-Christ. Il est généralement admis que le jeu, sous une forme ou une autre, a été présent dans presque toutes les sociétés depuis.

De la Grèce antique en passant par les Romains, à la France de Napoléon ou encore à l’Angleterre élisabéthaine, l’histoire est riche en histoires d’exploits basés sur les jeux de hasard.

A l’apogée de l’Empire romain, les législateurs décrétaient que tous les enfants devaient apprendre à jouer et à jeter les dés. Les Français seraient à l’origine de l’invention des cartes à jouer en 1387, et en 1440 l’allemand Johann Gutenberg imprime le premier jeu de cartes.

Beaucoup de jeux actuels sont des variations de jeux ayant existé par le passé.

La classe ouvrière française du XVIe siècle s’adonnait au jeu égyptien de la roulette, tandis que Napoléon était un grand amateur du jeu de cartes vingt-et-un (que l’on connait aujourd’hui sous le nom de blackjack ou vingt et un).

Les Anglais ont ensuite développé leur propre variation du jeu qu’ils ont appelé danger. Ce jeu est le précurseur du populaire jeu de dés appelé craps, tandis qu’on pense que la base des jeux de poker modernes proviendrait d’une combinaison d’influences très anciennes (jeux de hasard perses, italiens et anglais.

D’autres améliorations du jeu du poker comprennent des techniques de paris introduites par les Français, alors que la notion de bluff est allouée aux Britanniques.

L’industrie des jeux de casino

Débarquant dans le Nouveau Monde, les premiers colons européens ont apporté avec eux non seulement la volonté et la détermination de prétendre à cette terre, mais également leur goût pour les jeux de hasard.

Les courses de chevaux, les combats de coqs et les loteries étaient très populaires en ce temps là. Les loteries, en fait, étaient si populaires qu’elles ont généré rapidement d’énormes revenus pour les gouvernements de comté naissants.

L’argent de la loterie a financé de nombreux projets civiques, y compris la construction de collèges et d’universités. Harvard, Yale, Dartmouth, Princeton et Columbia doivent toutes leur existence, en partie, à la passion du jeu qui a balayé le pays à l’époque.

Avec l’adoption des loteries, des courses de chevaux et des combats de coqs dans le Sud des États-Unis, les maisons et salles de jeu sont bientôt devenues monnaie courante, en particulier dans les zones considérées comme avant-postes pour les efforts d’expansion coloniale.

Même George Washington et Benjamin Franklin ont succombé à l’attrait des jeux de hasard et de stratégie, allant jusqu’à imprimer et vendre des cartes à jouer.

Vers 1776 (époque du début de la Révolution américaine), presque tous les ménages américains possédaient au moins un jeu de cartes à jouer.

Années 1800: le jeu se démocratise

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Après la guerre d’indépendance, l’industrie du jeu a continué à prospérer, ne rencontrant que peu d’opposition des législateurs et du public en général.

Le début des années 1800 a vu devenir à la mode le jeu sur des bateaux le long des fleuves Mississippi et de l’Ohio.

De la Nouvelle-Orléans à Cincinnati, de magnifiques palais flottants accueillaient des joueurs passionnés. Dans d’autres parties du pays, en particulier dans les zones urbaines comme New York et Chicago, les salles de jeux ont commencé à voir une clientèle plus raffinée.

Ces salles étaient souvent fréquentées par les membres de la classe supérieure qui pouvaient se permettre de perdre gros. Cette popularité des salles de jeux a fait que leur nombre a rapidement explosé, se transformant en de grandes et complexes organisations exploitées sur des principes d’affaires plutôt que sur la chance.

Ces lieux dédiés au jeu sont également devenus des employeurs majeurs au cours du 19ème siècle et ont eu un impact positif sur les quartiers environnants. Le jeu est ainsi devenu partie intégrante de l’atmosphère dans les villes frontalières de l’Ouest.

Il en est allé de même durant une grande partie du XIXe siècle: riches et pauvres, jeunes et vieux, citadins et colons ont partagé un intérêt commun dans le jeu.

Les riches choisissent la roulette ou les courses de chevaux; Les pauvres, le bonneteau; Les cowboys et chercheurs d’or, le poker

Mais quel que soit le jeu, les résultats étaient les mêmes: les citoyens adoraient jouer à des jeux de chance.

20ème siècle: déclin et renaissance tardive

Mais le 20ème siècle à vu changer la donne pour les jeux de hasard et de paris. Attirés par l’appât du gain, les tricheurs de tous horizons ont commencé à pourrir l’industrie de l’intérieur. Progressivement, la vision de ces jeux s’est détériorée dans l’opinion publique et a été associée à une activité pécheresse.

Vers 1915, des lois anti-jeux ont fleuri et entraîné dans leur sillage la fermeture d’une grande partie des établissements jadis florissants. Le crime organisé a eu tôt fait de récupérer à son avantage cette manne financière en montant des salles de jeux illégales.

Le reste appartient à l’histoire, notamment avec la montée en puissance de casinos tels qu’à Reno ou Las Vegas. Ce n’est que vers les années 90 et 2000 que les salles de jeux ont gagné une nouvelle respectabilité, notamment grâce à la mise en place de législations strictes.

Et vous, êtes-vous joueur ? Et connaissiez-vous la folle histoire des salles de jeux ? Dites-nous tout en commentaires !

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