En Inde, il existe une fête célébrée par les gens de tous les états, religions ou langues du pays.

Appelée Holi, elle commémorait à l’origine les bonnes récoltes et les terres fertiles; Plus généralement, elle représente un bon moyen de dire adieu à l’hiver et d’honorer l’arrivée du printemps.

Les hindous pensent en effet que c’est la saison ou l’on profite des plus belles couleurs offertes par la nature. Pendant Holi, on se rassemble donc pour allumer des feux de joie (ça ne vous rappelle pas quelque chose ?) à partir des feuilles mortes laissées par l’hiver.

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Notez que durant cette fête, tous les participants sont égaux quel que soit leur caste ou leur âge. Tout est permis : les insolences, les écarts de langage, de comportement…

Ensuite, les participants se jettent entre eux de l’eau colorée et des poudres multicolores tout en chantant et dansant au son des percussions.

C’est pour cette raison qu’on l’appelle communément la fête des couleurs. Très visuel, ce joyeux festival où c’est avant tout la vie qui est célébrée est une expérience inoubliable.

Mais si vous souhaitez la vivre, il faudra attendre l’année prochaine (à moins que vous ne vous trouviez déjà en Inde). Eh oui, Holi commence à partir d’aujourd’hui au pays des vaches sacrées !

La légende derrière le festival Holi

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Prahlad au côté de son père Hiranyakashipu, lequel se fait dévorer par le seigneur Narasimha.

Selon l’ancienne religion hindoue, Hiranyakashipu était le grand roi des démons qui avait été bénit par Brahma, le dieu suprême selon l’hindouisme.

Cette bénédiction lui avait été accordée suite à sa longue pénitence, après quoi il avait demandé de ne pas pouvoir être tué « lors de la journée ou de la nuit; à l’intérieur ou à l’extérieur d’une maison, sur la terre ou dans le ciel, ni par un homme ni par un animal, ni par Astra ni par Shastra ».

En résumé, il était quasiment impossible de le tuer. Par conséquent, il devint de plus en plus arrogant et attaquait les Cieux et la Terre. Il exigeait que les gens cessent d’adorer les dieux et commencent à le prier lui. Mais le propre fils de Hiranyakashipu, Prahlad, était un fidèle du dieu Vishnu (l’une des divinités hindoues les plus puissantes).

Cela n’était évidemment pas du goût de son père, qui le menaça de mort s’il ne cessait pas de prier Vishnu. Prahlad ne céda pas, ce qui lui valut la colère de son père.

Hiranyakashipu tenta d’abord de l’empoisonner, mais le poison se transforma en nectar dans la bouche de Pralhad. Il condamna ensuite son fils à être piétiné par les éléphants mais celui-ci s’en tira indemne. Enfin, il fut jeté dans une chambre remplie de serpents venimeux et survécu une fois encore.

Mais toutes les tentatives d’Hiranyakashipu pour tuer son fils échouèrent. En désespoir de cause, il ordonna au jeune Prahlad de s’asseoir dans un bûcher sur les genoux d’Holika (la sœur d’Hiranyakashipu et donc la tante de Prahlad), qui avait le pouvoir de ne pas être brûlée par le feu. Porté par sa foi en Vishnu, Prahlad accepta sans hésitations les ordres de son père. Lorsque le feu parti, tout le monde fut stupéfait de voir Holika se consumer tandis que Prahlad s’en sorti sans la moindre brûlure.

Hiranyakashipu fut quant à lui dévoré par une créature mi homme-mi lion nommée Nrsimhadeva.

Le salut de Prahlad et la brûlure d’Holika sont depuis célébrés lors de la fête d’Holi. Son nom est dérivé de celui d’Holika, et c’est pourquoi on allume symboliquement des feux lors de cette fête.

10 superbes photos du festival des couleurs

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