Le récent procès perdu par Monsanto aux États-Unis commence à avoir des répercussions un peu partout dans le monde. Celui-ci concernait le sujet épineux des effets dévastateurs du Glysophate, un composé chimique présent dans certains des produits phares de la toute puissante firme américaine de l’agro-alimentaire.
La France n’est pas en reste puisqu’en mai, le groupe parlementaire du parti au pouvoir avait voté contre l’inscription dans la loi d’une date d’interdiction de ce produit. Un faux pas supplémentaire en terme de politique écologique, un domaine dans lesquel le gouvernement est souvent pointé du doigt.
Afin de répondre à ces critiques, le Premier Ministre Edouard Philippe et Brune Poirson (secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire) ont lancé un plan pour sortir du « tout jetable » en reprenant les principes de l’économie circulaire. Mais en quoi consiste cette dernière ?
Explications.
Le principe de l’économie circulaire
Ce concept a été mis en lumière au début des années 2000. L’idée est de préserver les ressources de la planète en limitant leur usage.
Comment ? En réutilisant les produits déjà consommés ! Cela passe par le recyclage, la réparation… Tout ceci dans le but d’éviter de jeter et détruire. Un geste écolo qui ne coûte rien, mais peut apporter beaucoup.
En amont, il faut réduire les matières premières utilisées puis faire en sorte d’allonger la durée de vie des produits utilisés. Tout l’inverse du concept d’obsolescence programmée, en somme ! Enfin, l’économie circulaire implique de concevoir le produit dans l’optique qu’il soit recyclable ou réutilisable.
Sur le papier cela a l’air simple et même évident. Dans les faits, ça l’est beaucoup moins. Prenons un cas concret avec l’exemple des cartouches d’encre.
L’économie circulaire appliquée aux cartouches d’encre
L’exemple des cartouches et des toners est assez représentatif de la situation actuelle.
Notoirement polluants, on incite la population à déposer ces produits dans les lieux où ils pourront être récupérés. Deux tiers des toners sont rechargés ou bien recyclés, tandis que le pourcentage s’élève à 1/3 pour les cartouches.
Lorsqu’ils sont recyclés, ils deviennent de nouveaux produits qui seront à leur tour commercialisés. Lorsqu’ils sont rechargés, ils sont alors remis en vente sur le même marché.
Une entreprise comme TonerPartenaire a par exemple construit son activité sur ce système, en vendant des cartouches recyclables et recyclées. On est donc ici dans un cas typique d’économie circulaire. Pourtant (les chiffres le montrent), une grande partie de ce type de produit continue d’être jetée et c’est en cela que la France accuse toujours un retard.
Où en est la France dans l’économie circulaire ?
Si le gouvernement a décidé d’annoncer en grandes pompes le lancement de ce nouveau plan écologique, c’est pour montrer qu’il a conscience du problème. Cependant, entre les lignes, on peut lire aussi que ce plan vient combler le retard que la France a pris dans ce domaine.
En termes de recyclage des déchets ménagers, la France ne pointe qu’à la quatorzième place au sein de l’Union européenne. Si notre pays vise 100% de collecte d’emballages plastique en 2025, nous n’en sommes pour l’instant qu’à 20%.
Le but de ce plan va donc être de combler ce retard en éduquant et en incitant la population à faire mieux, mais cela concerne aussi les entreprises ou encore les administrations.
Tous les acteurs vont être mis à contribution pour faire une place de plus en plus grande à l’économie circulaire.
Et vous, avez-vous le réflexe « économie circulaire / recyclage » dans vos habitudes de consommation ? Exprimez-vous en commentaires !
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Projet promeuteur en terme d’écologie,,,,ce système remis en question nos gestes quotidiens,,;,c’est du gâchis de voir touts ces produits jetés à la nature sans se rendre compte de leurs utilitées dans nos vie….Merci pour l’article
Bonjour Ilyes, et merci pour ce commentaire ainsi que pour votre fidélité à ce blog !
Tout comme vous, j’espère que l’économie circulaire va être amenée à se développer au fil du temps. Et surtout, que davantage d’entreprises se fassent épingler pour leurs délits d’obsolescence programmée sur les produits qu’elles commercialisent (comme c’est le cas avec Epson en ce moment).
Au plaisir de vous lire à nouveau en commentaires 😉