Il aurait été difficile de passer à côté de Wanderers, un superbe court-métrage. D’une part, parce-qu’il est d’une beauté à couper le souffle. Mais c’est aussi une réflexion profonde sur notre mode de vie actuel (qui n’est pas sans rapeller celle du film Interstellar) et notre instinct naturel qui nous amène à repousser toujours plus loin les limites de l’exploration.

Ce petit bijou est donc titré « Wanderers ». Un nom lui-même très bien choisi puisqu’il signifie « vagabond », « nomade » en anglais et que l’origine grecque du mot « planète », planêtês, peut se traduire par « errant vagabond ».

Durant près de 4 mn, on assiste ainsi à ce que pourrait être l’exploration – fantasmée – de notre système solaire. Naviguer dans l’espace, fouler le sol de planètes lointaines ou établir des bases sur des astéroïdes… Une superbe suite d’images commentée par la voix de Carl Sagan, célèbre astrophysicien auteur du fameux texte A Pale Blue Dot (« Un point bleu pâle »).

Quant au film lui-même, on le doit à l’artiste suédois Erik Wernquist. Celui-ci explique que « l’idée du film est avant tout de montrer un aperçu de la nature fantastique et magnifique qui nous entoure sur nos mondes-voisins et surtout, comment il pourraient nous apparaître si nous étions là-bas ».

J’espère que Wanderers vous aura inspiré autant que moi et je vous laisse réagir à la vidéo en commentaires (et à partager cet article sur vos réseaux sociaux, s’il vous a plu) !

Traduction:

Malgré tous ses avantages matériels, la vie sédentaire nous a laissés anxieux, insatisfaits. Même après 400 générations dans des villages et des villes, nous n’avons pas oublié. La route ouverte nous appelle toujours doucement, comme une chanson presque oubliée de notre enfance. Nous investissons les lieux lointains avec un certain romantisme. Cet intérêt, je suppose, a été méticuleusement construit par la sélection naturelle comme un élément essentiel de notre survie. Longs étés, hivers doux, moissons riches, gibier abondant – rien de cela ne dure éternellement. Il est au-delà de notre pouvoir de prédire le futur. Votre vie, ou celle de votre groupe, ou même de votre espèce, pourrait être due à un petit groupe d’impatients – attirés par un besoin qu’ils ne peuvent presque pas verbaliser ou comprendre, de terres inconnues et de nouveaux mondes.

Herman Melville, dans Moby Dick, parla pour les voyageurs de toutes les époques et méridiens : « je suis tourmenté par une éternelle démangeaison des choses lointaines. J’aime naviguer sur les mers interdites… »  C’est peut-être un peu tôt. Ce n’est peut-être pas encore l’heure. Mas ces autres mondes – promesses d’occasions indicibles – nous font signe.

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3 Réponses

  1. Emma

    Bonjour et bonne année, puisque vous êtes toujours au repos je suis venu découvrir cette vidéo sauf que ça fonctionne pas !
    Allez à très vite

    Répondre
      • Emma

        probablement oui, car là ça marche, j’utilise une clé 3g c’est peut être dû à un faible débit !
        On attend de voir du nouveau sur le blog
        A bientôt

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