Le monde de l’entreprise n’est pas toujours tendre, et cette dure réalité est sans doute encore plus vraie pour les femmes. En plus de subir des écarts de salaire par rapport à leurs homologues masculins, les femmes se voient parfois imposer des contraintes fort peu éthiques.
L’une de celles-ci à été mise en lumière par le journal Corriere della Sera (« Courrier du Soir » en version française). Il s’agit du quotidien le plus diffusé en Italie.
A l’occasion de la fête des mères et en association avec l’agence de publicité FCB Milan, le journal a tenu a dénoncer une cruelle réalité qui a encore cours dans les entreprises italiennes.
Lors de l’embauche, de nombreuses femmes se voient ainsi obligées de remplir une lettre de démission à l’avance. La raison ? Permettre à leur patron de se séparer d’elles facilement si elles venaient à tomber enceintes.
Comme s’il fallait choisir entre l’un des plus grand bonheurs de la vie (donner la vie à un enfant) et être un membre productif de la société de consommation.
Pour mettre cette aberration en évidence, FCB Milan a donc imaginé un parti pris surprenant mais ô combien efficace. Et si, à la place des patrons, ces lettres de démission de la honte étaient adressées aux enfants qui en font les frais ?
Un renversement de paradigme qui remet en question cette pratique venue d’un autre âge, tout en dénonçant son absurdité. La vidéo montre ainsi ces mères forcées de faire un choix impossible (annoncer leur démission à leurs enfants), avec la réaction légitime que l’on peut attendre de ces derniers.
A la fin, une conclusion limpide s’affiche : « si les enfants peuvent comprendre que c’est inutile, cruel et néfaste, pourquoi ne le pourrions nous pas ? »
Mais la campagne ne se limite pas à cette belle vidéo. Les internautes sont également invités à se réunir sous le hashtag #momsdontquit afin de réagir et témoigner leur soutien aux femmes victimes de cette pratique.
Un site dédié est également prévu dans le cadre de cette campagne de sensibilisation. On peut y lire des témoignages de mères ou de spécialistes des ressources humaines, y visionner la campagne d’affichage, écouter la chanson créée pour l’occasion ou encore signer une pétition pour que cesse cette façon d’agir.
Des réactions par rapport à cette pratique et/ou cette campagne ? Exprimez-vous en commentaires !
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