La pollution urbaine est autant un fléau pour les citadins qu’un casse-tête à gérer pour les administrations. Quoi qu’on en dise et même si des solutions existent, les gens auront toujours besoin de se déplacer, consommer… et pollueront en conséquence.
Pour remédier à ce triste état de fait, des solutions se dessinent.
Avant de mettre en place des solutions de rechange (un travail long et coûteux), il y a des moyens de canaliser les déchets que nous produisons. Cela contribue à mieux se sentir en ville, éviter des maladies respiratoires et donne un coup de pouce à notre vieille planète qui en a bien besoin.
Partant de cette idée, un inventeur péruvien a conçu un ingénieux système anti-pollution. Et pour l’imaginer, il n’a pas eu à chercher bien loin…
Un arbre artificiel pour détoxifier l’air ambiant
Jorge Gutierrez est un ingénieur naval à la retraite. Il est originaire de Lima (capitale du Pérou), la ville la plus polluée de tous les pays d’Amérique latine selon une récente étude de l’OMS.
Dans l’espoir de s’en débarrasser un jour, il s’est creusé les méninges et a retroussé ses manches.
Le résultat ? La création d’un arbre artificiel surpuissant capable d’absorber l’équivalent en dioxyde de carbone de 1200 arbres réels… et de le transformer en oxygène!
Le secret, dit-il, est de « recréer ce que fait la Nature gratuitement pour nettoyer l’air. »
Certes, son super arbre n’est pas très esthétique et reste cher à produire. Culminant à 5 mètres de hauteur, il ressemble un peu à une grosse bouche d’aération.
Et surtout, son coût de fabrication s’élève à 100 000$ ! Mais face à ces arguments rebutants, Jorge à une solution toute trouvée.
D’une part, le super-arbre peut-être « habillé » par des publicités, qui financeront à terme son installation. Ensuite, il ne faudra débourser que 6$ par jour pour le faire fonctionner.
Comment ça marche ?
L’air contaminé est aspiré et les particules polluantes emprisonnées dans de l’eau. Les éventuels résidus solides peuvent également être capturés, entreposés dans des containers sécurisés pour être déposés ensuite dans une décharge.
Bien que les purificateurs fonctionnent à l’électricité, leur inventeur affirme que les émissions de gaz à effet de serre qu’ils produisent ne représentent qu’une infime fraction de ceux qu’ils aident à retirer.
Ils offrent également aux passants la chance de respirer un véritable air pur, distribué directement dans des cabines depuis l’arbre « 2.0 ».
Un des purificateurs est déjà installé en face d’un hôpital de Lima.
Seules deux machines ont été construites pour le moment, financées par des entreprises et organismes de bienfaisance locaux. Selon Gutierrez, il en faudrait pas moins de 400 pour ramener un niveau de pollution acceptable à Lima. C’est dire tout le chemin qu’il reste à parcourir…
En attendant, c’est un premier pas vers un air plus respirable dans les grandes agglomérations autour du globe. Une belle initiative, que je vous invite à faire connaître en partageant cet article sur vos réseaux sociaux !
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Une bonne initiative, dieux sait combien on en a besoin d’air pure !